Fédération internationale de hockey sur glace

Effacer le souvenir de 2012

Effacer le souvenir de 2012

Les États-Unis préparent leur revanche

Publié 28.03.2013 03:43 GMT-5 | Auteur John Sanful
Effacer le souvenir de 2012
L’équipe féminine des États-Unis pose pour une photo d’équipe dans le vestiaire des Rangers de New York. Le joueur des Rangers, Mike Rupp, apparaît à l’arrière. Photo : Julie Juarez / USA Hockey
Dans le cadre de ses préparatifs au Championnat mondial, l’équipe des États-Unis s’est entraînée à l’aréna des Rangers de New York. « C’était comme un camp de rêve », a confié la capitaine Julie Chu.

Aujourd’hui, au moment où l’équipe féminine des États-Unis termine ses derniers préparatifs en vue du Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2013 de l’IIHF à Ottawa (du 2 au 9 avril), Julie Chu et ses coéquipières peuvent en sourire, mais en réalité le camp a eu lieu pendant des moments extrêmement difficiles.

Les Américaines sont arrivées dans l’État peu après que l’ouragan Sandy eut frappé la côte Est en octobre 2012. À ce moment-là, les États de New York et du New Jersey se remettaient à peine de la tempête qui avait causé des dégâts importants dans de nombreuses villes et communautés.

L’équipe a pratiqué à l’aréna d’avant-garde du Madison Square Garden à Greenburgh, à New York, en essayant de se concentrer sur sa tâche. Le centre d’entraînement du Madison Square Garden a ouvert ses portes il y a dix ans et est largement reconnu comme un des meilleurs centres d’entraînement et de pratique de sports professionnels.

Il est utilisé régulièrement par les Rangers de New York de la LNH, mais également par l’équipe de la National Basketball Association (NBA), les Knicks de New York.

« Nous pensions que nous participions à un camp de rêve », a révélé la patineuse expérimentée et capitaine de l’équipe des États-Unis, Julie Chu. « Quand vous entrez pour la première fois dans l’édifice, vous vous rendez compte immédiatement qu’il s’agit d’une installation extraordinaire. Nous avons été très chanceuses que le Liberty nous ouvre son vestiaire et que les Rangers et les Knicks nous accueillent. »

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La joueuse d’avant Kelli Stack a eu une réaction tout aussi respectueuse au sujet de l’installation.

« Nous n’avions jamais joué dans un endroit semblable auparavant, » a souligné Kelli Stack. Le personnel du Madison Square Garden et celui de Hockey USA ont tellement bien pris soin de nous. Jouer à l’aréna des Rangers était un rêve devenu réalité. Ce fut super génial. »

En mettant le cap sur Ottawa, l’équipe des États-Unis cherchera à faire oublier sa décevante médaille d’argent lors du dernier tournoi qui a eu lieu à Burlington, au Vermont. Après avoir battu le Canada au compte de 9 à 2 lors de la ronde préliminaire, les Américaines ont été vaincues 5 à 4 par leurs plus grandes rivales lors de la partie pour la médaille d’or.

Le Championnat mondial féminin n’avait jamais connu un si grand revirement des préliminaires à la partie finale. Le pointage de 9 à 2 représentait la plus grande défaite des Canadiennes lors d’une compétition internationale.

« Ce fut une énorme déception parce qu’on jouait dans notre pays et cela aurait été extraordinaire de remporter ce championnat mondial particulier », a indiqué Kelli Stack, qui a été nommée meilleure joueuse d’avant du tournoi.

Julie Chu, 30 ans, et Kelli Stack, 24 ans, sont des joueuses d’expérience qui, par leur jeu offensif et leur leadership, seront essentielles au succès de l’équipe des États-Unis.

« Beaucoup de nos joueuses sont encore au collège, pour ma part j’ai 24 ans et j’ai terminé mes études collégiales, je pense endosser un peu plus de responsabilités et subir un peu plus de pression pour me surpasser et donner l’exemple », a confié Kelli Stack concernant sa nouvelle fonction de chef d’équipe. « J’ai très hâte d’exercer ce rôle. »

En plus de rivaliser pour des médailles au Championnat mondial de l’IIHF, le 15e tournoi mondial, qui, soi dit en passant, sera disputé à la Place Banque Scotia où évoluent les Sénateurs, est un autre test important pour les joueuses qui souhaitent être choisies par leur pays pour participer aux Jeux olympiques d’hiver 2014 à Sotchi.

« Chaque fois que nous jouons ensemble, nous renforçons l’équipe pour 2014, a déclaré Julie Chu. Depuis le premier camp qui mène à notre cycle olympique, nous envoyons le message que nous nous préparons pour 2014. »

Depuis leur première victoire au championnat mondial de l’IIHF en 2005 en Suède – freinant ainsi la lancée du Canada pour un neuvième titre mondial consécutif –, les États-Unis ont remporté quatre des six médailles d’or des championnats mondiaux.

La plupart des observateurs pensent que l’équipe américaine est maintenant meilleure que celle du Canada en ce qui a trait aux habiletés de base, mais les Canadiennes ont un talent remarquable pour rebondir quand on s’y attend le moins. Le dernier championnat en est un parfait exemple.

Donc, la meilleure chose pour les États-Unis serait de vaincre leurs grandes rivales dans la capitale nationale, et de poursuivre sur cette lancée jusqu’à Sotchi, en Russie.

 

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