Nations participantes
Télécharger l'app
La Russie gagne le bronze
La Russie gagne le bronze
Shibanova marque le but gagnant dans un gain de 2-0
OTTAWA – Le but d’Anna Shibanova en avantage numérique au début de la troisième période a saisit la médaille de bronze du Championnat mondial féminin 2013.
Le manque de précision des tirs a coûté cher à la Finlande qui n’a marqué qu’un but à ses quatre derniers matchs au tournoi.
Nadezhda Alexandrova a repoussé les 32 tirs qu’elle a affrontés devant le filet de la Russie.
La Russie a maintenant un total de deux médailles au CMF puisqu’elle avait remporté le bronze en 2001. « C’est incroyable », a dit Yekaterina Pashkevich, 40 ans, la seule membre de l’équipe actuelle à avoir remporté le bronze il y a 12 ans. « Ça fait longtemps. Et maintenant avec Sotchi comme prochaine étape, nous sommes si excitées. Nous allons être très compétitives là-bas. »
Les Russes n’ont perdu qu’un match au tournoi, une demi-finale contre le Canada, et elles ont été inspirées par leur nouveau directeur général, Alexei Yashin, ancien joueur de la LNH, qui a choisi un nouvel entraîneur-chef et une demi-douzaine de nouveaux visages comparativement à l’équipe de l’an dernier.
« Je n’appellerais pas ça de la pression, mais il y avait des attentes, c’est certain », a admis Pashkevich. « Ils avaient confiance que nous allions gagner une médaille. »
Dans l’autre vestiaire, la gardienne de but Noora Raty était extrêmement déçue dans l’incapacité des siennes à mettre la rondelle dans le filet. « Nous avons marqué cinq buts en six matchs, » dit-elle. « Tu ne peux pas gagner comme ça. C’est frustrant de regarder ton équipe avoir occasion après occasion sans jamais être capable de mettre la rondelle dans le but. C’est une question de volonté, et je pense que nous n’avions pas de volonté aujourd’hui. Tous nos tirs étaient faciles à arrêter pour leur gardienne. »
Tout était calme en première période. Bien que la Finlande ait eu un avantage important au chapitre de la possession de la rondelle, Alexandrova n’a eu à effectuer aucun arrêt difficile. À l’autre bout, Raty n’a affronté que quatre tirs inoffensifs.
La plus belle occasion du premier tiers est survenue quand Olga Sosina a effectué une superbe longue passe à Iya Gavrilova qui s’est avancée seule devant Raty. Mais son tir était à l’extérieur et trop haut.
Les deux équipes ont profité d’une supériorité numérique chacune, mais ni l’une ni l’autre n’a pu en profiter.
Le deuxième tiers a ressemblé au premier. Aucun but n’a été marqué et il n’y a pas eu beaucoup d’action. Aucune des deux gardiennes n’a été très sollicitée alors que la défensive a pris le contrôle. Il y a eu de nombreux revirements entre les lignes bleues et en zone offensive, les tirs manquaient nettement de précision.
Alors, pour la deuxième fois en autant de jours, les Finlandaises sont rentrées au vestiaire après deux périodes de jeu alors que la marque était de 0-0.
Les Russes ont amorcé la dernière période en temps réglementaire avec une supériorité numérique, mais elles n’ont pu marquer. Cependant, elles ont profité d’une autre supériorité numérique peu de temps après, et cette fois-ci, elles ont fait mouche. Le puissant tir frappé de Shibanova du haut du cercle a déjoué Raty du côté éloigné à 4 min 11 s. Ce fut le premier but du match pour la médaille de bronze.
« Je ne l’ai pas vu », dit Raty. « Nos défenseures me voilaient complètement la vue. Le tir m’a surprise. »
Quatre minutes plus tard, les Finlandaises ont eu une superbe occasion de marquer. Michelle Karvinen a franchi la ligne bleue russe, puis directement devant elle, la défenseure Pashkevich est tombée, libérant ainsi la voie pour la Finlandaise. Karvinen a toutefois effectué une feinte de trop et elle n’avait plus assez d’espace pour décocher un bon tir.
Alexandra Vafina a inscrit le dernier but de la rencontre dans un filet à 15,8 secondes de la fin.
« Nous nous entraînons depuis le 10 mars et nous avons travaillé si fort. Pendant le deuxième entracte, nous nous sommes dit qu’il fallait tout donner », a dit Pashkevich. « Nous ne pouvions pas quitter la glace après le match sachant que nous n’avions pas tout fait pour gagner. »
« Des matchs comme celui-ci sont souvent décidés par le jeu de puissance », a indiqué Raty, « et notre jeu de puissance a été absolument affreux. C’était frustrant à regarder. »
Page principale
