Par exemple, la formation canadienne ne comprend aucune recrue alors que celle de la République tchèque n’a que des recrues (puisqu’il s’agit de son premier CMF dans la catégorie supérieure).

La Suisse compte huit recrues au CMF tandis que la Suède, qui est privée de trois vétéranes – Erika Holst, Gunilla Andersson, Danijela Rundqvist – a six joueuses qui participent à leur premier CMF.

La Russie a un nouveau directeur général, l’ancien joueur de la LNH Alexei Yashin, qui tente d’instaurer un sentiment d’urgence et de plus grandes ambitions au sein du programme, et les Américaines sont un heureux mélange d’expérience et de sang nouveau.  

Par contre, rares sont les joueuses qui quittent le jeu pendant plusieurs années pour y revenir par la suite, mais la Finlandaise Vilma Tarvainen est un cas particulier. La joueuse de 26 ans n’a pas participé à un Mondial féminin depuis 2008, son seul et unique tournoi au niveau supérieur. Les Finlandaises avaient alors battu les Suisses 4-1 pour remporter le bronze. Puis Tarvainen a disparu.

« J’ai continué à jouer au hockey sur glace, mais pas avec l’équipe nationale », dit-elle. « Maintenant, je me sens motivée à jouer et à travailler fort pour donner le meilleur de moi-même, alors je suis de retour avec l’équipe nationale. De 2008 à aujourd’hui, j’ai joué pour moi, parce que j’aime jouer. Je faisais partie de l’équipe du club Oulu Karpat. »

À 5 pi 2 po, 152 lb (157 cm/69 kg), elle est la deuxième plus petite joueuse au tournoi (Monika Bittner de l’Allemagne, qui mesure 5 pi 1 po/156 cm, remporte la palme à cet égard) et elle a remarqué la différence survenue pendant ses cinq ans d’absence.

« Pour moi, les joueuses semblent toujours énormes parce que je suis petite », dit-elle en riant. « Mais chose certaine, les joueuses sont certainement plus rapides et plus habiles qu’elles ne l’étaient il y a cinq ans. Et j’ai cinq ans de plus, alors c’est plus difficile qu’avant. »

Néanmoins, ce fut sa passion pour le jeu qui l’a incitée à revenir, et sa décision n’aurait pu survenir à un meilleur moment. La Finlande doit composer avec l’absence de trois avants cette année (Terhi Mertanen, Pia Lund, et Anne Helin), alors le retour d’une défenseure d’expérience est un boni pour l’entraîneur Mika Pieniniemi qui en est à sa première année derrière le banc.

Dans l’entretemps, Tarvainen a lancé avec succès une entreprise de peinture résidentielle à Oulu et elle a joué avec l’équipe locale, mais elle s’ennuyait de la compétition plus relevée. C’est pourquoi elle a assisté au camp d’entraînement à l’automne dernier. Son enthousiasme est cependant atténué par la réalité et elle ne promet pas de jouer pendant encore dix ans.

« Une année à la fois », dit-elle, avant d’ajouter ce qui était sous-entendu, « mais les Olympiques ont lieu l’an prochain et j’aimerais vraiment y participer. »