Monique Lamoureux a inscrit un doublé pour les gagnantes qui ont profité d’une performance ordinaire de Noora Raty au premier tiers. Elle s’est ensuite relevée pour briller au cours des 40 dernières minutes.

Les États-Unis (1-1) concluront leur ronde préliminaire vendredi après-midi face à la Suisse, tandis que la Finlande (0-2) affrontera le Canada au dernier match en soirée.  

« C’était la meilleure chose qui pouvait nous arriver, retourner sur la glace aussi vite », commente l’entraîneure-chef des Américaines, Katey Stone, à propos du revirement rapide après une défaite émotive face au Canada hier soir. « Des fois, vous vous mettez à trop réfléchir à propos de la soirée d’hier. Il est préférable d’enfiler l’équipement à nouveau et de jouer un autre match. »

Les États-Unis menaient 2-0 avant même que la Finlande ne tire une seule fois au but. Jocelyne Lamoureux et Emma Terho sont entrées en collision à la ligne bleue de la Finlande alors qu’elles voulaient s’emparer de la rondelle. Finalement, Monique Lamoureux s’est échappée et a battu Raty d’un tir.

Cinq minutes plus tard, Brianna Decker a battu Raty entre les jambières pour doubler l’avance des siennes. La Finlande a rétréci l’écart à un but sur un excellent jeu. Karoliina Rantamaki a contrôlé le disque derrière le but des Américaines et a effectué une belle passe devant le filet. Rosa Lindstedt a décoché un tir parfait, battant facilement Brianne McLuaghlin.

Il s’agissait du premier tir des Finlandais, à 12 min 39 s de la période, et du seul de la première période.

Cependant, les États-Unis ont compté deux buts tardifs pour prendre les commandes du match, grâce au brio d’Amanda Kessel et de Monique Lamoureux.

Tout le monde qui espérait une dégelée a été pris par surprise en deuxième période, alors que le vent a tourné. Pour commencer, les Finlandaises ont marqué à 1 min 11 s lorsque le tir de la pointe de Mira Jalosuo a été dirigé dans le filet par Michelle Karvinen après deux essais. La Finlande a ensuite dominé son adversaire la majorité de la période et Raty, qui a connu un lent départ, a été brillante.

Rien pour aider les Américaines, elles ont écopé de quelques punitions et même si la Finlande n’a compté qu’un seul but, les infériorités numériques ont anéanti les chances des États-Unis de reprendre le momentum.

La troisième période n’a laissé place à aucun but, mais les Finlandaises ont dominé les Américaines et ne semblaient pas battues. « C’est quelque chose dont nous avons parlé », raconte Sarah Erickson, du laisser-aller au cours des 40 dernières minutes. « Nous ne voulons pas être une équipe qui se présente une ou deux périodes. Nous voulons jouer pendant 60 minutes. Nous avons du travail à faire, mais ça va. Le tournoi est jeune. »